Kenza, proprio à 25 ans, aujourd'hui nomade numérique
Est-ce que devenir propriétaire a toujours été une évidence ?
Je n’avais jamais vraiment pensé à acheter un appartement. L’envie est arrivée un peu subitement à mes 25 ans. Fin 2018, j’ai en effet perdu coup sur coup deux personnes dans ma famille, et j’ai hérité d’une somme d’argent assez importante.
D’après une étude menée en avril 2023 par Pretto et YouGov, 40 % des millennials préfèrent acheter un bien plutôt que de le louer. Qu’est-ce qui t'a donné envie d’investir cet argent dans un bien immobilier ?
Je suis quelqu'un qui a toujours eu besoin de réassurance, d’assurer mon avenir. C’est donc tout naturellement que je me suis dit qu’il serait préférable d’investir cet argent, plutôt que de le laisser dormir sur une assurance vie.
Tu peux nous décrire ton mode de vie de l’époque ?
J’étais locataire d’un petit studio à Paris et j’envisageais justement de déménager. Sachant que j’avais toujours bénéficié d’aides au logement, cet héritage est arrivé pile au moment où elles allaient s’arrêter. De plus, comme je débutais ma vie active, je n’avais pas un salaire très important. Devenir propriétaire était donc un facteur de motivation supplémentaire pour ne plus avoir de loyer à payer.
Est-ce que tu avais des critères bien précis au début de tes recherches ?
Le premier appartement que j’ai visité, je l’ai acheté ! Mais il faut savoir que j’ai cherché un certain temps avant de me lancer dans les visites. Par ailleurs, j’ai longtemps été locataire à Paris avant d’acheter, j’avais donc des critères assez spécifiques en tête.
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Beaucoup d’acheteurs ont justement des listes de critères très spécifiques, est-ce que tu peux nous partager ton top 3 ?
- Le quartier : je voulais rester proche de là où j’habitais, c’est-à-dire dans le 11e. Je cherchais des biens dans les 10e, 19e et 20e arrondissements de Paris. C'était vraiment mon critère numéro 1.
- Lumineux : hyper important pour moi de vivre dans un endroit avec de la lumière, je cherchais plutôt dans les étages supérieurs.
- Calme : je convoitais des quartiers assez vivants, mais je tenais à avoir un minimum de calme chez moi. C’était donc également un point non négligeable dans mes recherches (double vitrage, cour…).
Comment se sont passées tes recherches ?
Je savais assez précisément ce que je voulais, du coup cela a été efficace. Je regardais presque tous les jours les annonces sur SeLoger, PAP, pour avoir une idée de ce à quoi je pouvais prétendre. J’ai fini par faire une première visite qui répondait à tous mes critères : 36m2, refait à neuf, dans un quartier animé du 11e arrondissement, mais très calme.
Le moment de l’offre d’achat est le climax de l’achat immobilier, entre stress et excitation… Comment ça s’est passé pour toi ?
C’était un peu plus cher que ce que je pouvais me permettre, et ça bloquait en termes de budget. J’ai tout de même fait une offre, mais l’agence a refusé. Il devait manquer environ 20 000 €.
Pour autant, je ne sais pas vraiment pourquoi, cela ne m’a pas dépitée sur le moment. Je savais que c’était mon futur chez moi. Je me suis super bien sentie lors de la visite. J’ai donc patiemment attendu… et l’agence a fini par me recontacter pour trouver un arrangement. C’était chez moi !
Tu te rappelles de ce que tu as ressenti quand tu as eu la réponse ?
As-tu fait des travaux et/ou bénéficié d'aides à la rénovation énergétique ?
Non, je ne voulais pas me lancer dans d’importants travaux. J’avais 25 ans, jeune active, bien occupée, je n’avais pas du tout cette envie là. Je cherchais quelque chose clé en main.
Qu’est-ce que ça te fait d’être propriétaire aujourd’hui ?
Cela me procure une très grande liberté et sécurité financière. Il faut quand même savoir que je n’ai pas fait d’emprunt, j’ai payé cash mon appartement. C’est assez atypique, je suis passée de mon studio où je payais mon loyer tous les mois à un 2 pièces sans loyer ! Bon, j’ai quand même des charges à payer et tout ce qui va avec, mais c’est sûr que ça procure une sécurité assez forte.
Elle se manifeste comment cette “liberté” dont tu parles ?
Eh bien, c’est notamment grâce à l’achat de cet appartement que j’ai pu partir vivre à Lisbonne. Un projet qui me tentait depuis un certain temps, appelée par l’envie de vivre au soleil.