À quel âge devient-on propriétaire ?
Vous avez fêté vos trente printemps (chanceux) et vous vous posez la question : est-ce que ça ne serait pas le bon âge pour devenir propriétaire ? Rien d’étonnant à cela quand on sait que pour une majorité de Français, avoir son chez-soi demeure une priorité. Mais concrètement, aujourd’hui, à quel âge devient-on proprio ?
Des Français proprios à 32 ans
Des trentenaires pour qui posséder son appartement ou sa maison représente un excellent investissement et permet de se constituer un patrimoine. Exit les loyers à fond perdu -qui peuvent grimper (contrairement à une mensualité qui elle reste fixe) !
On devient proprio plus tôt en Île-de-France qu’en Corse
Reste que l’on n’est pas tous égaux face à l’accès à la propriété et que, d’une région à l’autre, l’âge moyen des primo-accédants peut varier. Ainsi, c’est en Île-de-France qu’on devient propriétaire le plus tôt, à 31 ans.
A l’inverse, c’est en Corse qu’on saute le pas le plus tard, à 34 ans. Et il en va de même pour l’Occitanie, dans le Grand-Est ou encore en Centre-Val-de-Loire.
Quels facteurs entrent en ligne de compte ? Les revenus, bien sûr, qui permettent d’accéder plus rapidement à l’achat immobilier et de se constituer plus facilement une épargne. Les prix de l’immobilier entrent également en ligne de compte. Tout comme l’apport - qu’il s’agisse de l’épargne mise soigneusement de côté ou bien de dons familiaux et d’héritages.
Des primo-accédants de plus en plus jeunes
Bonne nouvelle : même si les taux ont connu une flambée depuis 2022, l’âge des primo-accédants ne cesse d’avancer ! En effet, une étude du Conseil Supérieur du Notariat indique qu’en 2015, l’âge moyen se situait alors entre 36 et 38 ans.
Rappelons qu’entre 2015 et 2022, les taux ont baissé pour atteindre des taux jamais vus (on écrase une petite larme en repensant à ce taux inférieur à 1 %, une autre époque) et ont permis à de nombreux jeunes d’acheter leur résidence principale. Sans compter que les banques octroyaient alors des crédits avec un apport très faible, voire même sans apport. Un sacré appel d’air pour de nombreux primo-accédants !
Mais même si l’âge auquel on devient proprio avance, il convient tout de même de souligner que la capacité d’emprunt des primo-accédants a pris un sacré coup dans l’aile, du fait de la hausse des taux mais aussi de l’augmentation des prix de l’immo. On peut toujours acheter, mais moins grand.
Besoin de conseils ? N’hésitez pas à en discuter avec un professionnel, qui passe ses journées et ses nuits (enfin peut-être pas jusque-là quand même, même si nos courtiers n’hésitent pas à mouiller le maillot) à trouver les meilleures solutions pour aider les Français à devenir proprios.
Et qui sait, vous ferez peut-être bientôt encore baisser l’âge moyen auquel on devient propriétaire de son chez soi ?