Qui sont les acheteurs immobiliers à Lyon en 2020 ?
Après avoir dressé le portrait des acheteurs immobiliers en 2020, nous avons décidé de nous intéresser aux profils des acheteurs en région. Focus sur Lyon !
343 000 €, prix moyen d'une résidence principale à Lyon
En 2020, les acquéreurs de résidence principale à Lyon ont en moyenne 32 ans. Ils sont 49 % à acheter seuls, contre 51 % à acheter en couple (dont 54 % avec enfants). Ils gagnent en moyenne 4 200 € net mensuels et présentent un apport de 66 000 €. Le prix du bien visé, à 84 % dans l'ancien, est en moyenne de 343 000 € (contre 288 800 € pour l'acheteur de résidence principale à l'échelle nationale).
"A l'échelle nationale, les acheteurs de résidence principale ont été préservés en 2020 : sur fond de resserrement des critères d'octroi, les banques ont privilégié ce type de projet, qui est considéré comme prioritaire" observe Pierre Chapon, président de Pretto.
Ainsi, l'indice de finançabilité des acheteurs de résidences principales, sur l'ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alples est de 75 points, légèrement supérieur à l'indice de finançabilité national (73 points en 2020).
Un apport de 42 000 € pour les investissements locatifs, plus élevé que la moyenne nationale
"Désormais il n'est plus possible de s'endetter à 45 ou 50 % pour un investissement locatif. Les banques demandent plus d'apport et regardent de près l'épargne de précaution mise de côté en cas d'imprévu" explique Pierre Chapon.
Perspectives 2021 pour les acheteurs de la région : les taux immobiliers restent bas en ce début d'année
Désireuses de continuer de prêter, les banques poursuivent leur politique de taux bas. Ainsi, les taux moyens dans la région Auvergne-Rhône-Alpes sont de 0,91 % sur 15 ans, 1,07 % sur 20 ans et 1,24 % sur 25 ans - assez identiques aux taux à l'échelle nationale (0,91 %, 1,09 % et 1,34 % sur les mêmes durées).
Les meilleurs taux sont de 0,78 % sur 15 ans, 0,91 % sur 20 ans et 1,04 % sur 25 ans - également assez identiques à ceux sur le plan national (0,78 %, 0,92 % et 1,11 % sur ces mêmes durées d'emprunt).
Qui dit début d'année, dit nouveaux projets immobiliers. Les banques sont dans une volonté de prêter afin de relancer leur activité : ces taux bas, proches de niveaux historiques de fin 2019, sont sans surprise. Ils s'accompagnent d'un assouplissement des recommandations du HCSF, notamment sur le taux d'endettement maximum qui passe de 33 à 35 %. Ce qui correspond à une hausse de 6 % de la capacité d'emprunt