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Combien de mètres carrés avez-vous perdu en capacité d’achat avec la hausse des taux ?

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Catherine
Publié le 12 oct. 2023
Combien de mètres carrés avez-vous perdu en capacité d’achat avec la hausse des taux ?

On le lit partout, la hausse des taux a sérieusement entamé la capacité d’achat des ménages. Oui, mais de combien exactement ? Pretto a sorti sa calculette et chiffré le nombre de mètres carrés perdu en un an dans les 10 plus grandes villes de France.

Avec des taux qui dépassent aujourd’hui les 4% et qui pourraient atteindre les 5 % d’ici la fin de l’année (bonjour le cadeau de Noël), le pouvoir d’achat des Français est mis à mal, côté immobilier. Mais dans les faits, combien de mètres carrés les aspirants proprios ont-ils perdu ces derniers mois ? Pretto a fait le calcul et - spoiler alert - les comptes ne sont pas très bons.

Plus de 15 m2 perdus à Lille, Strasbourg et Marseille...

Pas de jaloux, toutes les grandes villes de France (de plus de 200 000 habitants) sont concernées par cette perte de pouvoir d’achat. Ainsi à Paris, même si les prix ont commencé à baisser et sont passés sous la barre symbolique des 10 000 euros du mètre carré au mois de septembre, la hausse des taux a entamé la capacité d’achat. À revenu égal, comptez -4 m² depuis un an. Bye le micro dressing ou la double vasque.

Mais une fois n’est pas coutume, c’est en région que les baisses sont les plus fortes. Ainsi à Marseille, avec un salaire de 3 000 euros net mensuel, il est aujourd’hui possible d’acquérir 51 m². En septembre 2022, c’était 17 m² de plus ! Oui, il y a de quoi marronner… Un pastaga, pour oublier !*

Même chute du pouvoir d’achat à Strasbourg (-15 m²), Nice (-12 m²) ou encore Montpellier (-13 m²). Mais la palme de la ville où la capacité d’achat a le plus baissé revient à Lille, avec 19 mètres carrés perdus en un an (32 m² aujourd’hui au lieu de 51), soit ⅓ de la surface !

Des chiffres qui s’expliquent par des taux d’intérêts deux fois plus élevés que l’an passé et des prix de l’immobilier qui peinent encore à refluer (voire qui continuent de grimper). Selon les experts du marché, il faudrait que ces derniers diminuent d’au moins 20 % pour retrouver un équilibre.

Source prix au mètre carré : Meilleurs Agents (septembre 2023). Simulation avec un crédit sur 25 ans, un apport couvrant les frais, un salaire net mensuel de 3 000 € et une mensualité max de 1 050 € (endettement à 35 %), avec le taux par région.
À noter
En moyenne, dans les 10 plus grandes villes de France, les candidats au crédit ont perdu 10,5 m² de capacité d’achat en l’espace d’un an.

Plutôt que le pastis (à consommer avec modération), on vous recommande plutôt d’appeler un courtier. Nettement plus efficace pour passer au crible votre dossier et optimiser votre capacité d’emprunt. Le pastaga, vous pourrez le commander après, pour fêter ça.

Des villes où la capacité d’achat est presque 3 fois supérieure par rapport à Paris

Si la capitale a été moins affectée par la hausse des taux de crédit (on ne peut pas être premier en tout), elle n’en demeure pas moins la ville la plus chère de France avec un prix au mètre carré moyen à 9 944 €. Résultat, avec un salaire de 3 000 € net mensuel, les acheteurs actuels peuvent s’acheter… un studio (19 m²). Pas idéal quand on est une famille de quatre. Ou qu’on a le dressing de Kim Kardashian.

Il en va en revanche autrement dans les autres grandes villes de France. Pour le même salaire, il est possible d’acheter deux fois plus grand à Nice (37 m²), Lyon (38 m²) ou Bordeaux (42 m²) - pas étonnant si ces villes ont attiré tant de Parisiens ces dernières années...

À Montpellier, où le prix au mètre carré des appartements s’élève à 3 515 € en moyenne, la superficie achetable est jusqu’à 3 fois plus grande qu’à Paris (56  m²)

La preuve, si le besoin était, qu’indépendamment de la hausse des taux, ce sont les prix de l’immobilier local qui conditionne le pouvoir d’achat des aspirants proprios.

La négociation, le levier à privilégier pour récupérer du pouvoir d’achat

Alors dans le contexte actuel, quelles solutions s’offrent aux candidats à l’achat (à part le pastaga) ? Le principal levier identifié par Pretto, c’est la négo. On vous explique. Les taux continuent doucement mais sûrement de monter, les prix eux amorcent une baisse, mais encore faible et dans certaines régions seulement. C’est donc le bon moment pour tenter de négocier le prix des biens à la baisse !

Eh oui, car dans un marché où les acheteurs solvables sont une denrée rare, ce sont en réalité eux qui ont le pouvoir. En effet, échaudés par des ventes cassées qui se succèdent, les vendeurs sont en quête de profils sérieux - aka vous, demain, une fois bien coachés.

Ça tombe bien, nous sommes là pour vous accompagner. Grâce à l’attestation de financement Pretto (délivrée gratuitement après l’examen de votre dossier par l'un de nos courtiers), vous garantissez aux propriétaires que vous avez le budget pour acheter leur bien et qu’une banque vous suit. Un sacré atout dans votre manche pour coiffer au poteau la concurrence !
Ainsi armé, n’hésitez pas à faire des offres musclées, sinon agressives : jusqu’à 10 voire 15 % en dessous du prix affiché. Avec un solide dossier et l’accompagnement d’un professionnel du financement, vous mettez toutes les chances de votre côté.
Important

On sait, négocier, ce n’est pas forcément facile, surtout si c’est votre premier achat. C’est pour ça que l’on vous livre nos conseils pour bien choisir vos arguments :

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