Exclusif : sans héritage ou donation, 1/3 des Franciliens n’auraient jamais pu acheter...
Hausse des taux immobiliers, conditions d’octroi resserrées, prix élevés... le pouvoir d’achat immobilier affiche de pâles couleurs. L’achat sans apport se fait de plus en rare et pour les Franciliens, difficile d’accéder à la propriété sans aide familiale... Il existe cependant des exceptions !
Scrupuleusement respectées par les banques depuis le 1er janvier 2022, les mesures du Haut Conseil de Stabilité Financière (taux d’endettement maximal de 35%, durée d’emprunt limitée à 25 ans) se traduisent par un resserrement des possibilités d’emprunt, en particulier pour les jeunes primo-accédants. A cela s’ajoute la nécessité de disposer d’un apport de 10% minimum conformément aux exigences des banques. Ce qui pénalise avant tout les jeunes actifs.
Les acquéreurs sont dans l’obligation de présenter un apport de plus en plus important pour pouvoir accéder au bien de leur rêve. Ce qui complexifie la tâche pour les primo-accédants, qui n’ont pas toujours les ressources suffisantes.
Une situation qui se tend d’autant plus dans un contexte de hausse des prix en France : +5% en 2021, avec un prix au m2 proche des 3 000€ (source MeilleursAgents).
Héritage et donations, planche de salut des Franciliens
Pour de nombreux primo-accédants, compter sur sa famille devient un prérequis à l’achat. Selon un sondage Happydemics - réalisé du 24 février au 8 mars 2022 auprès de 1 000 personnes - 1/3 des primo-accédants franciliens ont pu acheter grâce à leur famille (héritage ou donations), une part supérieure à la moyenne nationale (28%). Ils sont par ailleurs 55% à présenter un apport supérieur à 10% du prix du bien.
L’apport familial représente donc une planche de salut pour de nombreux emprunteurs et les revenus modestes accèdent bien plus difficilement à la propriété. Cette tendance est particulièrement marquée à Paris : en 2021, l’acheteur parisien bénéficiait de revenus mensuels nets moyens de 5 000€ pour un apport de 45% supérieur à la moyenne nationale (soit 81 000 € vs 44 600€).
Si la baisse des taux immobiliers de ces dernières années a permis de compenser la hausse des prix immobiliers, elle est cependant insuffisante pour permettre à tous de vivre dans la capitale où les prix restent particulièrement élevés. C’est pourquoi de plus en plus de ménages s’éloignent, créant malgré eux une nouvelle hausse des prix dans leurs lieux d’implantation, notamment dans les villes moyennes.
Nous les avons aidés à emprunter sans apport
Laura, salariée dans le privé, et Elisabeth, fonctionnaire, cherchaient à acquérir leur résidence principale en Seine-St-Denis. Après plusieurs mois de recherches, avec un revenu de 3800€ nets par mois, elles ont fini par trouver un bien de 70m2 à 195 000€, sans présenter d’apport. Le taux de leur prêt est de 1,45% sur 25 ans pour une mensualité de 851€ (contre un loyer actuel de 1000€).
Denis, 25 ans, serrurier, possédait peu d’apport (5 000€) et sa banque n’a pas souhaité lui faire de prêt à 110%. Alors que sa famille s’agrandissait, il a quitté Montreuil pour une commune en Seine-et-Marne où il a acquis un bien de 80m2 à 210 000€ avec un taux d’1,5% sur 25 ans. Sa femme, employée en crèche, et lui disposent d’un revenu mensuel de 3 300€. Leurs mensualités s’élèvent à 980€.
Chez Pretto, nous le savons, acheter sans apport reste encore possible ! Certaines banques sont réticentes sur ce qu’elles considèrent être une prise de risque, malgré un dossier solide et de bonnes garanties. C’est pleinement le rôle d’un courtier de mener les négociations nécessaires et de faciliter par son expertise l'obtention de son prêt.