Votre décision est prise, vous voulez devenir propriétaire. Et comme tout projet impliquant de l'argent, vous souhaitez savoir combien vous pouvez vous permettre d'emprunter. Vous utilisez donc un simulateur de prêt. Un outil très pratique, mais il y a quelques erreurs à ne pas commettre pour l'utiliser correctement. Pretto vous donne la marche à suivre

Faire un test sur un simulateur de prêt, c'est un peu comme monter sur une attraction. On est très excité à l'idée d'aller jusqu'au bout, mais on peut parfois avoir tendance à se précipiter. Pour éviter la chute libre, voilà quelques négligences à éviter.

1 - Ne pas examiner sérieusement ses revenus

C'est un piège fréquent : on a tendance à renseigner ses revenus sans vraiment être précis. Pourtant, le simulateur est là pour examiner vos données financières afin de comprendre au mieux votre situation. Alors autant jouer le jeu avec précision, car c'est sur cette base que les calculs vont opérer.

Mais quels calculs réalise exactement le simulateur ? À partir des informations sur votre salaire, ainsi que sur un éventuel complément (primes, revenu locatif etc), il détermine le montant que vous serez en mesure de rembourser chaque mois. Cela inclut le calcul du taux d'endettement.

Bon à savoir

Qu’est-ce que le taux d’endettement ? Calculé en pourcentage, il mesure la part de vos revenus consacrée au remboursement de vos dettes. Il est plafonné à 35 %. C’est-à-dire que votre mensualité de crédit ne pourra pas représenter plus de 35 % de vos revenus.
Par exemple : vous gagnez un salaire de 2 000 € net par mois. Votre mensualité de crédit maximale sera de 700 € maximum. (2 000 x 0.35 = 700).

Plusieurs types de revenus sont pris en charge par le simulateur : salaire mensuel si vous êtes en CDI par exemple, vos revenus locatifs, une éventuelle pension alimentaire, les revenus issus d’une auto-entreprise, certaines allocations, vos primes si vous en avez.

Le conseil Pretto : Avant de débuter la simulation, prenez le temps de noter avec précision tous les revenus que vous percevez, ainsi que leurs montants exacts.

2 - Sous-estimer l'importance de son apport

L'apport, c'est un peu comme la préparation d'un plat de pâtes : on sait qu'il faut en mettre suffisamment, mais déterminer la quantité exacte peut être délicat. Certes, on ne parle ni de farfalle ni de rigatoni, mais il ne faut pas le négliger pour autant.

En soi, l’apport n’est pas obligatoire mais par les temps qui courent, il est plus que bienvenu, voire incontournable. La règle générale recommande un apport de 10%, couvrant les frais de notaire et les frais de garantie. Les banques apprécient les apports car ils témoignent de votre capacité à planifier votre projet et à épargner. C’est aussi une forme de garantie pour la banque. Oui, si vous ne pouvez honorer votre prêt, la banque subira une perte, et comme on le sait, elle préfère gagner de l'argent.

Un apport au-dessus des 10% présente l'avantage d'augmenter votre capacité d'emprunt. En effet, plus votre apport est élevé, moins vous avez besoin d'emprunter à la banque, car vous apportez déjà une partie du financement. Vous faites donc des économies sur le coût total (TAEG) du crédit.

Le conseil Pretto : Bien que vous ne soyez qu’à l'étape de la simulation, vous avez probablement déjà une idée du prix du bien qui vous séduit. Alors suivant vos finances, voyez s’il vous est possible de mettre plus d’apport pour vous rendre compte de l’impact sur votre capacité d’achat.

A noter

Lorsque les taux étaient très bas, il était possible d’emprunter sans apport. Dans ce cas, on parle d’un prêt à 110 % (100 % du capital + 10 % pour les frais de notaire et de dossier). Si ça ne fonctionnait déjà pas à tous les coups à l’époque, à l’heure actuelle, c’est extrêmement rare. En revanche, si vous avez un très bon profil, il est possible de négocier un apport réduit. Pensez également qu’en achetant dans le neuf, l’apport réclamé est moins important car les frais de notaire sont moins élevés que dans l’ancien.

3 - Ne pas avoir une connaissance précise de ses dépenses

Au même titre que vos revenus, vos dépenses sont vraiment importantes lorsque vous faites une simulation. On ne parle pas là de votre abonnement à Netflix ou le club de sport auquel vous vous êtes inscrit pour tenir vos bonnes résolutions, mais plutôt le montant de votre loyer, vos crédits en cours ou une éventuelle pension alimentaire.

Lorsque l’on parle de crédit, il y a plusieurs types. Cela passe du crédit immo (si vous êtes déjà l’heureux propriétaire d’un bien) ou encore, le crédit de votre voiture, le leasing et même le paiement en plusieurs fois que vous avez fait pour vous acheter le tout dernier iPhone.

Notez que les paiements en plusieurs fois comptent dans la balance comme un crédit ordinaire. Même si les sommes ne sont pas aussi élevées qu’un crédit à la consommation par exemple, vous devez vous engagez à le rembourser et ce pendant une période donnée.

Le conseil Pretto : Avant de vous plonger dans la simulation, évaluez les différents crédits que vous avez, quel que soit le type pour être le plus précis possible. Et sachez que les solder améliorera de fait votre capacité d’emprunt.

Pour aller plus loin : Que faut-il savoir sur les crédits en cours ?

4 - Mettre des informations au hasard

C’est une erreur assez commune pour toutes les personnes qui utilisent les simulateurs. Souvent, c'est une première étape pour évaluer la faisabilité de votre projet, et nous avons tendance à fournir des réponses globales qui semblent correspondre. Pourtant, quelques détails peuvent tout changer dans votre simulation.

Prenons un exemple : si vous êtes intermittent du spectacle (eh oui, vous pouvez emprunter, mais sous certaines conditions), la stabilité de votre activité et un minimum de 3 ans d'ancienneté sont cruciaux. Des informations approximatives peuvent affecter le résultat de votre simulation.

Si vous n'envisagez pas d'acheter dans le mois suivant votre simulation, essayez d'estimer à quelle période vous prévoyez de faire votre demande de prêt. Ajustez vos informations aussi précisément que possible pour obtenir une vision plus réaliste.

Le conseil Pretto : Faites attention à renseigner des informations exactes et, de préférence, en ayant vérifié le tout avant de vous lancer.

5 - Vouloir se précipiter

Vous avez vu un appartement qui a fait chambouler votre cœur, vous voulez absolument savoir si vous pouvez y déposer vos valises. Vous faites donc votre simulation avec autant de précipitation que lorsque vous êtes en retard. Résultat, vous lisez en diagonale les questions et vous manquez de précision… et le simulateur vous annonce que vous ne pourrez pas vous offrir ce charmant appartement en plein centre de Vendôme. Déception. Le conseil Pretto : Non votre simulateur n’est pas un sprint, c’est une étape qui vous permettra d’avoir une meilleure vision de vos possibilités, alors autant y aller sans précipitation.

Ces conseils peuvent sembler évidents, mais nous connaissons tous l’excitation liée au lancement d’un projet et l'impatience à l’idée de connaître le résultat final ! Néanmoins, agir dans l'excitation du moment peut conduire à des résultats erronés et déceptifs. Et on sait que vous le voulez, ce Mas camarguais !

Sachez aussi que le courtier n’a pas son pareil pour affiner les détails de votre projet et vous proposer pourquoi pas des façons d’optimiser votre capacité d’emprunt. Alors n’hésitez pas à prendre contact pour discuter avec lui dans un second temps.

Vous êtes prêt à lancer votre simulation ! Chez Pretto, notre simulateur est non seulement précis, mais aussi entièrement gratuit et sans engagement. Alors, prêt à démarrer ?