Crédit immobilier : quels taux sur 15, 20 et 25 ans en février 2025 ?

Enfin une bonne nouvelle pour les futurs propriétaires ! Les taux passent sous la barre des 3% sur plusieurs durées en ce mois de février 2025. On vous détaille ce que vous pouvez obtenir selon votre projet et la durée du prêt.

La durée la plus courte est aussi la plus avantageuse. En février, le taux moyen se situe à 2,95%. Un chiffre qui varie légèrement selon les profils, baissant jusqu'à 2,89% pour les hauts revenus (supérieurs à 80 000 euros nets annuels), et restant très attractif à 2,98% même pour les revenus plus modestes (jusqu’à 40 000 euros).

Attention, qui dit période de prêt plus courte dit aussi mensualités plus élevées. Ainsi, pour emprunter 250 000 euros sur 15 ans, il faut compter sur des remboursements de 1 724 euros par mois (hors assurance) à un taux de 2,98%. Sur 25 ans, la mensualité baisserait à 1199 euros. Mais la différence sur le coût total du crédit est significative : en empruntant ce montant sur 15 ans, vous économisez 49 380 euros rien que sur les intérêts !

C'est la durée star du moment avec un taux moyen de 2,97%. Une vraie bouffée d'oxygène par rapport aux 4,5% de l'automne 2023. Pour donner un exemple concret : avec un salaire de 2 500€ nets mensuels, votre capacité d'emprunt passe de 145 000€ à 170 000€. C'est 17% de pouvoir d'achat en plus, sans la moindre augmentation de salaire !

Même la durée la plus longue reste attractive avec un taux moyen de 3,07%. Un niveau particulièrement intéressant pour les primo-accédants et les projets incluant une rénovation énergétique. Cette durée permet aussi aux revenus plus modestes d'accéder à la propriété en étalant leur crédit. Mais forcément, le montant des intérêts sera plus élevé…

Pour que ce soit parlant, on vous propose de voir les effets des taux sur votre prêt, selon la durée :

*estimations selon les taux moyens en février 2025

La baisse des taux change aussi la donne côté apport, quelle que soit la durée de crédit choisie. En effet, avec un taux plus bas, votre capacité d’emprunt augmente. Dès lors, plus besoin de compenser avec un gros apport, comme c’était le cas au plus fort de la crise, quand les taux frôlaient les 4,5%.

Bien sûr, vous pouvez toujours décider de mettre 20 à 30% d’apport mais la norme est redescendue à 10% du prix du bien, toujours pour couvrir les frais annexes (notaire, garantie…). Et les établissements bancaires préfèrent bien souvent que vous déposiez plutôt cet argent sur leurs produits d’épargne, afin de démarrer une relation au long cours avec vous.

En conclusion, le moment est idéal pour mettre les banques en concurrence. Elles cherchent activement de nouveaux clients et sont prêtes à faire des efforts sur les taux. Un accompagnement par un courtier peut vous aider à obtenir les meilleures conditions selon votre profil et la durée qui vous convient.